Le TTIP causerait aux paysan-ne-s suisses d’énormes pertes de l’ordre de 587 millions par an…
Selon l’étude de la CISA, un accord de libre-échange trilatéral entre la Suisse, l’UE et les États-Unis (TTIP) causeraitaux paysan-ne-s suissesd’énormes pertesde l’ordre de 587 millions par an, mais selon cette évalutation il ne menacerait pas leur existence. Parmi les membres de la CISA, aux côtés de Nestlé, Migros et Economiesuisse on trouve également des organisations agricoles comme IP Suisse, Bio Suisse, Suisseporcs et Vache Mère Suisse…
Réponse incompréhensible de de Lukas Inderfuth, porte-parole de Bio Suisse :
« Avec TTIP, ce sont notamment les produits sensibles qui bénéficieront d’une protection douanière. Ainsi, nous ne voyons pas pourquoi il faudrait justement l’abolir pour les céréales. De plus, l’élargissement de l’offre de produits bio grâce aux importations représente une opportunité pour rendre le Bio plus attrayant auprès de davantage de consommateurs. »
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Une coalition s’est formée contre TTIP et TISA
Suisse, plusieurs accords de libre-échange sont vivement combattus par la gauche, les syndicats et des ONG.
«Ces accords vont donner le droit à des multinationales étrangères d’attaquer la Suisse devant des tribunaux arbitraux qui siègent à huis-clos, avec des juges soumis à des conflits d’intérêt et qui ne connaissent pas de voie de recours»
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Johann Schneider-Amman
Johann Schneider-Amman a déjà émis le souhait que la Suisse rejoigne l’accord – et que celui-ci pourrait avoir de nombreuses conséquences pour notre pays…
Des chiffres pour effacer les risques…
Du côté des «pour» se trouvent nombre d’économistes qui s’appuient sur diverses études menées ces derniers mois. Celles-ci démontrent que la Suisse pourrait voir augmenter son PIB de 2,9% d’ici 2030 si elle reprenait l’accord de manière large, voire même atteindre les 3%, si notre pays parvenait à conclure un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, via l’Association européenne de libre-échange (AELE)
Les risques…
Cela entraînerait également une réorientation des échanges vers d’autres pays. Quant aux marchés publics, peu importe le scénario, l’impact serait plutôt négatif. En effet, les fournisseurs suisses seraient alors confrontés à une concurrence accrue des pays de l’UE sur le marché européen et une partie du marché américain. Parmi les autres inconvénients, les opposants évoquent également un risque d’entrée sur le territoire suisse de produits qui avaient été interdits suite à une décision du peuple (type OGM), ainsi qu’une possibilité pour les entreprises de convoquer la Suisse devant un tribunal arbitral qui risquerait de condamner le pays à payer des millions de francs de dommages et intérêts pour cause de «barrière à l’importation», en s’appuyant sur la clause de «protection des investisseurs».
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STOP TTIP/TISA
Manifestation nationale à Berne le Samedi 8 octobre
TTIP et CETA: une attaque contre l’agriculture paysanne
Refusons ce changement de pouvoir en faveur des entreprises
Lire l’article: souverainete-alimentaire.ch